Le hérisson d’Europe est un petit mammifère terrestre vieux de plus de 15 millions
d’années. Nocturne, insectivore à tendance omnivore cette espèce sauvage est protégée.
Doté de plus de 5000 piquants, parcourant des kilomètres, le hérisson dort dans un nid la
journée, chasse la nuit et peut hiberner l’hiver.
Au Royaume-Uni des études chiffrées font état de l’effondrement des populations de
hérissons. En France, nous ne disposons actuellement d’aucune donnée chiffrée faisant
état des populations de hérissons. À ce jour, le hérisson d’Europe en France demeure classé
comme espèce peu préoccupante.
Néanmoins, le hérisson d’Europe est une espèce sentinelle et une espèce parapluie.
Une espèce sentinelle, c’est une espèce dont la présence est un indicateur précoce de l’état d’un écosystème.
Une espèce parapluie c’est une
espèce dont la protection
bénéficie aux espèces partageant
le même écosystème.
Nombreux acteurs s’accordent à dire que les hérissons d’Europe sont impactés par la
raréfaction de leur nourriture, l’artificialisation des sols et la fragmentation de leur
habitat. Fragile, le hérisson d’Europe est une espèce largement représentée dans les
centres de soins, notamment à cause de l’activité humaine : mutilations par des outils de
jardinage, chocs routiers, intoxications, trappage par des chiens, portées abandonnées…
Un hérisson affaiblit sera la proie de parasites (puces,
tiques, vers) en très grandes quantités ce qui va causer
une dégradation accélérée de son état général.
Tandis qu’un hérisson bien portant n’aura que quelques
parasites, avec lesquels il peut vivre car sa charge
parasitaire sera contrôlée et équilibrée.
Il est interdit de détruire, de modifier ou de dégrader les
habitats naturels de ces espèces. Il est ainsi par exemple
interdit de capturer, détenir, déplacer le hérisson
d’Europe. Ne pas respecter ces mesures de protection est
puni par la loi.